vendredi 20 juillet 2007

Le grand amour existe-t-il encore ? partie 3

Lire la partie 1
Lire la partie 2

Et voici donc la réponse d'Ulysse :

Hmmm, je ne sais pas, je n'ai pas grand chose à ajouter.

En fait toute cette histoire me laisse profondément songeur... J'ai l'impression d'être un peu ingénu et idéaliste, mais pris dans un environnement sociétal libéral et permissif qui pousse à adopter un comportement agréé par la norme et supposé plus épanouissant, car respectueux de cette sacro-sainte individualité que notre début de XXIème siècle porte aux nues.
Est-on forcé d'être désabusé aujourd'hui ? Réaliste, pragmatique, individualiste ? Certainement pas ! Mais aspirer à une approche plus passionnelle et absolue de l'amour est une gageure d'autant plus folle qu'elle n'est plus guère partagée que par quelques catho-versaillaises de
15 ans (et encore !).

Je n'érige pas nos chers amants de Vérone en modèles, mais au vu de l'article de Elle me pose juste la question de savoir quelle proportion de la population, dans 50 ans, pourra mourir en se sachant véritablement aimé.

La conclusion de ce mail me fait penser à une phrase de Musset, mais je n'arrive pas à retrouver la citation... vous voyez à quoi je peux penser ?
Mesdemoiselles, Ulysse est célibataire : si une approche si passionnée de l'amour vous interpelle, n'hésitez pas à me transmettre votre candidature, je ferai suivre !

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